Le dernier adieu à Jules Bianchi à Nice - Mardi 21 Juillet 2015 Les obsèques de Jules Bianchi, décédé à l'âge de 25 ans, se sont déroulés mardi matin à Nice, en présence de nombreux pilotes, dont Alain Prost, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel. Deux grands portraits du pilote Français en combinaison de course étaient accrochés sur la façade de la cathédrale, et des gerbes de fleurs étaient déposées sur sur la place Rossetti.
De nombreux pilotes, dont Alain Prost, Lewis Hamilton, Nico Rosberg, Sebastian Vettel, Romain Grosjean et Felipe Massa, se sont réunis mardi matin, à Nice, pour dire adieu à Jules Bianchi. Le jeune pilote français s'est éteint vendredi soir, des suites de son accident au Grand Prix du Japon, il y a neuf mois. Bianchi était dans le coma depuis ce drame.
En présence de plusieurs personnalités du sport automobile, le cercueil de Jules Bianchi est entré dans la cathédrale Sainte-Réparate, porté par des jeunes pilotes, ses «frères de course», selon le père Sylvain Brison, pour qui il était un exemple.
Une foule recueillie et émue a applaudi lentement l'entrée du cercueil, avec en fond sonore ''Hotel California'', le tube des Eagles, joué sobrement à la guitare sèche. «Adieu, beau jeune homme», a écrit une dame sur le registre de condoléances.
Seuls la famille et les proches ont pu entrer dans l'édifice pour cette cérémonie voulue très intime par la famille. Sur l'esplanade, une grosse centaine de personnes venues rendre un dernier hommage à celui qui est le premier pilote mort en F1 depuis le triple champion du monde brésilien Ayrton Senna en mai 1994.
«La mort de Jules est profondément injuste», a rappelé le prêtre. Il a été «heureux, car il a fait de son rêve une réalité». La course automobile, «c'était sa vie, sa vocation». Il était «un champion doté d'un rare talent, mais aussi un jeune homme à la stature aussi haute que la profondeur de son humilité».
Christian Estrosi, le maire de Nice, Jean Todt, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), et Thierry Braillard, le Secrétaire d'Etat français aux Sports, étaient également présents.
«Jules n'a jamais pu monter sur un podium de Formule 1, alors je vous demande de l'applaudir maintenant», a lancé le père Sylvain Brison à la fin de la célébration, ce que la foule a fait pendant quelques minutes, dans et en dehors de la cathédrale. ''Mistral Gagnant'', la chanson de Renaud, a clôturé ce moment d'adieu.
Tous les coureurs ont défilé devant le cercueil sur lequel était posé le casque du jeune homme. Parmi eux, de grands anciens, comme Alain Prost ou Olivier Panis, des champions confirmés, comme les stars de Mercedes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg (venus en voisins de Monaco), et des jeunes qui rêvaient déjà de suivre les traces de Bianchi, pourtant à peine plus âgé qu'eux, comme Adrien Tambay et Norman Nato.
A la fin de la cérémonie, le cercueil est sorti de la cathédrale Sainte-Réparate. Image saisissante: il était porté par Sebastian Vettel (que Bianchi aurait pu rejoindre au sein de la Scuderia l'an prochain), ainsi que d'autres pilotes, Romain Grosjean, Felipe Massa et Jean-Éric Vergne.
sous tous les regards se trouvait le casque numéro 17, un numéro que personne ne portera jamais plus, comme l’a décidé lundi la FIA dans un ultime hommage.
Lewis HamiltonAlain ProstNicolas Todt, fils de Jean Todt, mais aussi manager de jules bianchiArrivée aux obsèques de Nico Rosberg Marion Jollés et Romain GrosjeanJean TodtLe cercueil de Jules Bianchi sortant de la cathédrale On reconnaît
Jean-Eric Vergne, Felipe Massa (2e à droite) et Pastor Maldonado Philippe Bianchi, le père de Jules BianchiLes pilotes et les proches de Jules BianchiPastor Maldonado - Felipe Massa - Jean Eric VergneLe casque de Jules Bianchi avait été posé sur son cercueilPastor Maldonado - Felipe Massa Sebastian Vettel - Romain Grosjean Romain Grosjean - Adrian Sutil - Jean-Éric VergneLe Secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard Adrian-Sutil-(2e-a-gauche)-Romain-Grosjean-(4e-a-gauche)
Jean-eric-Vergne-(2e-a-droite)-et-Tom-Bianchi